Code de Déontologie Coaching HEDC
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Relations avec les clients
Contexte
Lors de l’exercice d’activités professionnelles avec ses clients, à quelque titre que ce soit, le coach adopte une conduite conforme au présent code et s’engage à fournir la qualité de service qui peut raisonnablement être attendue d’un coach professionnel.
Contractualisation
Avant le début de la relation de travail, le coach doit :
- Mettre le code de déontologie à disposition de son client et expliciter clairement son
engagement à le respecter.
- Expliquer précisément et vérifier la bonne compréhension par le client et le
commanditaire, s’il y a lieu, de la nature et des termes du contrat de coaching, y
compris des dispositions financières, logistiques et de confidentialité qu’il
contient.
Le coach se fonde sur ses connaissances et son expérience professionnelle pour
comprendre les attentes de son client et commanditaire, s’il y a lieu, afin de définir
avec eux un programme de travail permettant d’y répondre.
Le coach doit expliquer ouvertement les méthodes qu’il emploie et, si le client et/ou le
commanditaire le demandent, fournir des informations complémentaires sur les processus
en cause.
Le coach s’assure que la durée du contrat permet d’atteindre les objectifs du client et
du commanditaire, s’il y a lieu.
Il veille en permanence à favoriser l’indépendance et l’autonomie du client.
Le coach s’assure que les locaux où se déroulent les activités de coaching ou de
formation offrent des conditions optimales pour l’apprentissage et la réflexion,
conditions qui favorisent l’atteinte des objectifs fixés par contrat.
Le coach veille à faire passer les intérêts de son client en priorité, en s’assurant
toutefois que lesdits intérêts ne vont pas à l’encontre de ceux du commanditaire s’il y
a lieu.
Intégrité
Le coach communique à tout client, commanditaire et collègue des informations précises
et véridiques sur ses qualifications professionnelles, l’association professionnelle à
laquelle il appartient, son expérience, sa formation,
ses certifications et accréditations.
Lors d’échanges avec des tiers, le coach doit exposer précisément et honnêtement la
valeur ajoutée de son travail de coach.
Le coach s’assure qu’aucune publication, support promotionnel ou autre ne contient ou ne
suggère des indications erronées ou trompeuses sur ses compétences, qualifications ou
accréditations professionnelles. Le coach précise qui sont les personnes à l’origine des
activités, idées et outils qu’il utilise et n’en revendique en aucun cas la
paternité.
Le coach s’engage à respecter les lois applicables et à ne jamais encourager, faciliter
ou cautionner de quelconques activités malhonnêtes, illégales, non professionnelles ou
discriminatoires.
Confidentialité
Pendant la relation de travail, le coach garantit le plus strict degré de
confidentialité avec tous les clients et commanditaires, s’il y a lieu, sauf si la loi
l’oblige à divulguer certaines informations.
Le coach définit clairement à ses clients et commanditaires, s’il y a lieu, les
conditions dans lesquelles la confidentialité pourra être levée (activités illicites ou
danger pour eux-mêmes ou des tiers, etc.) et recherche
activement un accord sur ces limites de confidentialité, sauf si la loi l’oblige à
divulguer certaines informations.
Le coach sauvegarde, conserve et détruit tous les documents utiles relatifs à son
travail avec ses clients, notamment les fichiers et messages électroniques, de façon à
garantir la confidentialité, la sûreté et le respect de la
vie privée, conformément aux lois et autres dispositions applicables dans son pays en
matière de protection des données et de confidentialité.
Le coach doit expliquer à son client qu’il travaille avec un superviseur et s’assurer
que le client est d’accord pour que son cas soit évoqué anonymement à l’occasion de
cette supervision. Il doit par ailleurs préciser au client que la relation de
supervision est elle-même soumise à des règles strictes de confidentialité.
Si le client est un mineur ou un adulte vulnérable, le coach prend les dispositions
utiles avec le commanditaire ou le tuteur pour assurer un degré de confidentialité
approprié et conforme à l’intérêt du client, tout en respectant les dispositions légales
en vigueur.
Interactions inappropriées
Il est de la responsabilité du coach de définir et de maintenir des limites claires,
appropriées et culturellement admissibles en ce qui concerne toute forme d’interactions
physiques ou virtuelles avec les clients ou commanditaires.
Le coach s’interdit toute relation sentimentale ou sexuelle avec ses clients ou
commanditaires pendant le déroulement d’un contrat. En outre, le coach doit être
attentif à la possibilité d’une quelconque intimité sexuelle avec les parties susvisées
et prendre les mesures appropriées pour mettre fin à une telle situation ou pour
résilier le contrat afin de garantir une relation saine.
Conflits d’intérêts
Le coach s’interdit d’exploiter ses clients et de tirer de quelconques avantages
financiers ou autres de leurs relations. Pour éviter tout conflit d’intérêts, le coach
établit une distinction claire entre leurs relations professionnelles et toute autre
forme de relations.
Le coach est conscient du risque de conflit d’intérêts de nature commerciale ou
affective pouvant découler de la
relation de travail et s’engage à régler ces situations de façon rapide et efficace,
afin qu’elles ne portent aucun préjudice au client ou au commanditaire.
Le coach doit évaluer l’impact d’une relation de travail donnée sur ses relations avec
d’autres clients et évoquer le risque de conflit d’intérêts avec les personnes
concernées.
Le coach discute franchement de tout conflit d’intérêts avec son client et, s’il n’est
pas possible de le régler efficacement, s’attache à trouver un accord pour mettre fin à
la relation.
Fin de la relation professionnelle et responsabilités ultérieures
Le coach respecte le droit d’un client de mettre fin à une relation à tout moment du
processus, dans les conditions prévues au contrat de coaching.
Le coach doit inciter le client ou le commanditaire à mettre fin à la relation de
coaching, mentorat s’il estime que le client tirerait un meilleur parti du travail avec
un autre professionnel d’une autre spécialité.
Le coach doit prendre les dispositions utiles pour que ses clients et leurs dossiers
puissent être transférés, au cas où il se trouverait dans l’incapacité d’exercer son
activité ou s’il décidait d’y mettre fin. Ce transfert doit se faire avec l’accord
exprès de ses clients.
Conduite professionnelle
Le coach doit veiller à préserver la réputation de la profession.
Le coach doit faire preuve de respect vis-à-vis de ses confrères coachs, ainsi que
vis-à-vis des différentes approches du coaching, du mentorat et de la supervision.
Égalité et diversité
Le coach s’interdit toute forme de discrimination, pour quelque motif que ce soit, et
s’attache à renforcer sa propre sensibilité face à de potentiels motifs de
discrimination.
Le coach est conscient de la possible existence de biais inconscients et veille à
adopter une approche respectueuse et inclusive qui reconnaît et tient compte des
spécificités de chacun.
Le coach doit remettre en question, dans un esprit constructif, les comportements perçus
comme discriminatoires de tout collègue, collaborateur, fournisseur de services, client
ou participant.
Le coach est attentif à sa communication orale, écrite ou non-verbale pour éviter toute
forme de discrimination involontaire.
Le coach participe à des activités de développement destinées à renforcer sa propre
sensibilité aux questions d’égalité et de diversité.
Infractions au code de déontologie
Le coach est conscient que toute infraction au présent code, donnant lieu à une
procédure judiciaire contre lui, peut entraîner la résiliation de son accréditation.
Le coach doit s’opposer à un confrère s’il a une bonne raison de penser que ce dernier
agit de façon contraire à la déontologie de la profession. Si la discussion ne permet
pas d’aboutir à une solution, il doit en référer à l’organisation professionnelle à
laquelle il adhère.
Obligations légales et réglementaires
Le coach est tenu de se conformer aux obligations réglementaires en vigueur dans les
pays où il exerce, ainsi qu’aux politiques et procédures définies par les organisations
professionnelles et applicables à leurs activités.
Le coach doit souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle couvrant ses
activités de coaching dans les différents pays où il exerce.
Excellence de la pratique
Capacités professionnelles
Le coach possède les qualifications, compétences et expériences nécessaires pour
répondre aux besoins des clients et s’engage à ne pas excéder les limites de ses
compétences. Le cas échéant, il doit orienter ses clients vers un autre coach plus
expérimenté ou aux qualifications mieux adaptées.
L’état de santé du coach doit lui permettre d’exercer ses activités dans de bonnes
conditions. À défaut, ou s’il doute de sa capacité à exercer en raison de problèmes de
santé, il doit demander conseil ou assistance auprès d’autres professionnels. Si
nécessaire ou préférable, le coach doit suggérer au client de mettre fin à la relation
de travail et l’orienter vers un autre coach.
Supervision permanente
Le coach établit une relation avec un superviseur qualifié ou un groupe de pairs, à une
fréquence adaptée à sa pratique du coaching et conforme aux exigences de son
organisation professionnelle et à son niveau d’accréditation.
Le coach veille à ce qu’aucun autre type de relation avec son superviseur ne risque de
nuire à la qualité de la relation de supervision.
Le coach doit discuter de tout problème éthique réel ou potentiel ainsi que de toute
infraction au présent code avec son superviseur ou groupe de pairs pour obtenir soutien
et conseils.
Développement professionnel continu
Le coach élargit ses compétences de coach en suivant des formations et/ou actions de
développement professionnel continu (DPC) adaptées à sa situation.
Le coach apporte une contribution à la communauté professionnelle, en fonction de son
degré d’expertise. Cette contribution peut prendre diverses formes, par exemple une
assistance informelle à d’autres membres actifs, une contribution au développement de la
profession, la réalisation d’études, des publications, etc.
Le coach évalue systématiquement la qualité de sa pratique, par exemple au travers du
feedback de ses clients, de son superviseur et d’autres interlocuteurs pertinents.
Code de Déontologie Maître Praticienne PNL
Le présent code de déontologie est conforme aux recommandations de l’EMCC. Copyright Society NLP - Tous droits réservés
Conduite professionnelle en général
- Le professionnel NLP (PNL) ne fait pas de déclarations fausses ou trompeuses
concernant ses offres ou ses certifications.
- Le professionnel NLP (PNL) respecte les efforts et les contributions des autres et ne
les présente pas comme lui appartenant.
- Le professionnel NLP (PNL) maintient son propre bien-être mental personnel et, dans
tous les cas, si des problèmes surviennent qui nuiraient à ses performances et/ou à ses
relations, ilprend les mesures appropriées pour suspendre ou même mettre fin à ces
relations pour le bien de ses clients/associés.
- Le professionnel NLP (PNL) maintient, stocke et élimine tous les enregistrements créés
pendant les sessions de travail selon les bonnes pratiques commerciales en toute
sécurité, confidentialité en respect de la vie privée et est en conformité avec ces lois
dans sa juridiction le cas échéant. Cela inclut les informations de contact du client.
Conduite professionnelle avec les clients - Consentement éclairé dans la relation (de changement)
- Le professionnel NLP (PNL) n'induit pas en erreur ou ne fait pas de fausses
déclarations aux clients potentiels sur ce qu'ils peuvent attendre d'un processus NLP
(PNL). Il ne fournit pas d'informations ou de conseils trompeurs ou faux.
- Le professionnel NLP (PNL) a un accord (ou contrat) clair avec ses clients et il
respecte tous les accords (ou contrats) conclus dans ses relations professionnelles.
- Le professionnel NLP (PNL) est chargé de définir des limites claires, appropriées et
sensibles qui déterminent tout contact physique avec ses clients (comme dans l'ancrage
kinesthésique par exemple).
- Le professionnel NLP (PNL) ne s'engage pas dans des relations personnelles ou des
relations sexuellement intimes avec ses clients actuels (ou membres de la famille) et il
prend en compte les risques d'accepter les relations précédemment citées (ou des membres
de la famille) comme clients.
- Le professionnel NLP (PNL) comprend et respecte le droit du client de mettre fin à la
relation de travail à tout moment pendant le processus, et cette clause est clairement
incluse dans l'accord (ou contrat).
- Le professionnel NLP (PNL) encourage le client à se rediriger vers un autre
professionnel (transfert de services) si et quand il serait mieux aidé par un autre
professionnel et suggère au client de rechercher ces autres services.
- Le professionnel NLP (PNL) maintient la plus stricte confidentialité avec toutes les
informations client et a également un accord clair sur la divulgation de toute
information à un autre.
Conflits de valeurs personnelles / professionnelles
Le professionnel NLP (PNL) évite d'imposer ses propres valeurs, croyances et comportements et respecte la diversité des clients.
Code de Déontologie des Practiciens en Psychothérapie Relationnelle (SNPPSY)
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Principes éthiques
Le praticien en psychothérapie relationnelle développe une éthique orientée vers ce
qu’il estime le plus utile et le plus juste pour l’accomplissement psychique de la
personne qui le consulte.
Se référant à l'approche phénoménologique de la philosophie, aux concepts de personne,
de soin, de responsabilité et de droit issus de notre histoire culturelle,
ainsi qu'aux notions de vie psychique, de symbolisation et de sujet introduites par
l'histoire de la psychologie et de la psychanalyse,
le praticien en psychothérapie relationnelle fonde son éthique professionnelle sur les
principes suivants considérés comme valeurs de référence :
Respect de la personne et de sa subjectivité
Le praticien en psychothérapie relationnelle considère la personne qui le consulte comme un sujet unique et libre, ce qui le conduit à respecter sa dignité, son intimité, ses parts inconscientes et leur expression symbolique, son autonomie, ses options philosophiques ou religieuses.
Intégrité du soin
Le praticien en psychothérapie relationnelle se met au seul service du processus psychothérapique de la personne. Il ne fait rien qui pourrait lui nuire ou qui serait motivé par l'intérêt de tiers ou par des fins personnelles conscientes ou inconscientes autres que celles de la psychothérapie.
Compétence professionnelle
Le praticien en psychothérapie relationnelle s'autorise de sa compétence acquise par un travail psychothérapique approfondi sur lui-même, par des formations spécialisées de haut niveau, par un questionnement constant de sa pratique et par une coopération avec ses pairs dans le cadre d'instances professionnelles.
Responsabilité
Le praticien en psychothérapie relationnelle décide seul de ses méthodes et techniques psychothérapiques. Il assume la responsabilité du suivi des personnes envers lesquelles il s'est engagé, dans le respect de la loi et des règles déontologiques de sa profession.
Règles déontologiques
Les règles déontologiques forment un contrat de droit privé entre le praticien en psychothérapie relationnelle qui s'engage à les respecter et l'institution professionnelle qui le reconnaît, le cautionne et le défend. Toute personne consultante peut s'y référer.
Respect de la personne et de sa subjectivité
Respect des droits de la personne
a) Le praticien en psychothérapie relationnelle respecte la législation sur les droits
despersonnes, de leur dignité, de leur liberté et de leur protection.
b) Il respecte le principe que nul n'est tenu de révéler quoi que ce soit sur
lui-même.
c) Il s’attache à favoriser l’autonomie de la personne qui le consulte. Il respecte
sondésir et prend acte de son jugement notamment quant à l’arrêt de sa psychothérapie,
après que les motifs conscients et inconscients aient été décryptés.
Respect de la subjectivité de la personne
a) Le praticien en psychothérapie relationnelle respecte en toutes
circonstancesl'intégrité et les valeurs propres de la personne qui le consulte dans le
contexte du processus de changement.
b) Lorsque l'intervention se déroule dans un cadre de contrainte ou lorsque les
capacitésde discernement de la personne sont altérées, le praticien en psychothérapie
relationnelle s'efforce de réunir les conditions d'une relation respectueuse de la
dimension psychique du sujet.
Devoir de reserve
a) Conscient de la relation très spécifique qui le lie à la personne qui le consulte,
lepraticien en psychothérapie relationnelle observe une attitude de réserve en toutes
circonstances.
b) Conscient du possible impact de ses paroles, il prend garde aux conséquencesdirectes
ou indirectes de ses interventions et, entre autres, à l'utilisation qui pourrait en
être faite par des tiers.
Cadre d'exercice
Le praticien en psychothérapie relationnelle pose un ensemble de règles concernant son cadre d'exercice visant à favoriser le processus psychothérapique et protéger la personne qui le consulte. Il respecte et fait respecter ce cadre. Dans ce sens, il respecte l'obligation de non confusion entre le cadre psychothérapique et sa vie privée.
Secret professionnel
a) Le praticien en psychothérapie relationnelle est soumis aux règles usuelles du
secretprofessionnel qui s'étend à tout ce qu'il a vu, entendu ou compris au cours de sa
pratique.
b) Il prend toutes les précautions nécessaires pour préserver l'anonymat et
laconfidentialité des personnes qui le consultent ou l'ont consulté.
c) En séance collective, il prescrit aux membres du groupe une obligation de secretquant
à l'identité des participants et de discrétion sur le déroulement des séances.
d) Les obligations concernant le respect du secret professionnel s'imposent quel que
soitle cadre d'exercice.
Abstinence sexuelle
a) Le praticien en psychothérapie relationnelle s'abstient de toute relation sexuelle
avec les personnes qui le consultent ainsi qu'avec ses étudiants en formation et
collègues en supervision.
b) Il prescrit un interdit de passage à l'acte sexuel entre les participants durant
lesséances collectives.
Sécurité physique et morale
a) Dans le cadre de sa pratique, le praticien en psychothérapie relationnelle
instaureune règle de non-violence sur les personnes et les biens.
b) Il veille à ce que ses interventions ou ses conseils ne puissent pas nuire à la
sécuritéphysique et morale des personnes qui le consultent.
c) Dans les séances collectives, il impose des règles de respect des participants et
denon-passage à l'acte de la violence.
Transmission d'informations
a) Si des raisons thérapeutiques nécessitent la collaboration avec une autre
personnedonnant des soins, le praticien en psychothérapie relationnelle ne peut partager
ses informations qu'avec l'accord de la personne qui le consulte.
b) Cet accord est implicitement donné dans un processus de cothérapie où lecothérapeute
et les éventuels assistants ou observateurs en formation partagent les obligations du
présent code de déontologie.
c) La transmission d'informations ou d'attestations à un tiers pour un usage autre
queles soins ne se fait qu'avec discernement et réserve. Le praticien en psychothérapie
relationnelle requiert l'assentiment de l'intéressé, ou informe celui-ci dans les cas de
personnes au discernement altéré ou s'il s'agit de mineurs.
d) Lorsqu'il y a obligation légale de signalement, le praticien en
psychothérapierelationnelle se doit d'informer la personne qu’il est tenu de se
conformer à la loi.
Informations sur son exercice
a) Toute information du public par quelque moyen que ce soit doit être faite dans
uneposition de réserve et de décence sur la personnalité du praticien en psychothérapie
relationnelle, sur la nature des soins qu'il fournit et sur les résultats escomptés de
la psychothérapie.
b) Le praticien en psychothérapie relationnelle n'utilise pas les personnes qui
leconsultent ou l'ont consulté à des fins médiatiques.
Intégrité du soin
Qualité du soin
Dès lors qu'il a établi un contrat thérapeutique avec une personne, le praticien en psychothérapie relationnelle s'engage à lui donner la meilleure qualité de soin psychothérapique.
Appel à un tiers
A cet effet, et s'il l'estime utile, il fait appel à la collaboration de tiers. Il signale à la personne en psychothérapie la possibilité ou la nécessité de recourir à d'autres compétences en complément ou en relais de ses propres soins.
Rapport à la médecine
Conscient de la spécificité de la psychothérapie et de celle de la médecine, le praticien en psychothérapie relationnelle invite le cas échéant la personne qui le consulte à s'entourer de toutes les garanties de cette dernière.
Responsabilité du consultant
Le praticien en psychothérapie relationnelle se doit d'attirer l'attention de la personne qui le consulte sur sa responsabilité propre et sur la nécessité d'une coopération active et permanente de cette dernière.
Choix du thérapeute
Le praticien en psychothérapie relationnelle respecte et facilite le libre choix de son thérapeute par la personne.
Changement de thérapeute
Le praticien en psychothérapie relationnelle est conscient des liens spécifiques mis en place par une thérapie précédemment engagée avec un autre praticien de la psychothérapie. Dans le cas d'une consultation en vue de changer de thérapeute, il facilitera l'analyse de la difficulté qui a surgi.
Interruption d'activité
Dans le cas où le praticien en psychothérapie relationnelle prévoit d'interrompre son activité, il en informe suffisamment d'avance les personnes qui le consultent et prend toutes mesures appropriées aux situations particulières.
Appartenance
a) Le fait, pour un praticien en psychothérapie relationnelle, d'être lié à un centre
desoins, de formation, à un lieu de vie ou toute autre institution ne saurait porter
atteinte à l'application des présentes règles déontologiques.
b) Le fait, pour un praticien en psychothérapie relationnelle, d'adhérer
personnellementà des idées politiques, une idéologie, une religion, une spiritualité ou
une philosophie, ne saurait l'autoriser à influencer la personne qui le consulte pour
autre chose que la psychothérapie.
Liens personnels
a) Le praticien en psychothérapie relationnelle n'engage pas de psychothérapie avec
despersonnes auxquelles il est par ailleurs intimement lié.
b) Il n'engage pas de psychothérapie avec des personnes intimement liées entre
elles,sauf dans le cadre des psychothérapies du système relationnel (psychothérapies de
couple, psychothérapies systémiques familiales...).
c) Dans une situation de conflit d'intérêts, il a l'obligation de se récuser.
Compétence professionnelle
Processus psychothérapique personnel
Le praticien en psychothérapie relationnelle est passé lui-même par un processus psychothérapique ou psychanalytique approfondi. Cette démarche personnelle est distincte de sa formation, bien qu'elle y participe fondamentalement.
Formation professionnelle
Le praticien en psychothérapie relationnelle a validé une formation professionnelle approfondie théorique et pratique apte à créer une compétence de praticien de la psychothérapie relationnelle.
Contrôle et supervision
Le praticien en psychothérapie relationnelle se maintient dans un système de contrôle ou de supervision de sa pratique par un tiers qualifié.
Formation continue
Les connaissances et les compétences du praticien en psychothérapie relationnelle doivent faire l'objet d'une constante régénération tout au long de sa carrière.
Rigueur
a) Les modes d'intervention du praticien en psychothérapie relationnelle se font dans
lesrègles de l'art des méthodes qu'il utilise. Il en connaît les fondements théoriques
et pratiques et a expérimenté leurs effets.
b) L'intuition personnelle et la créativité du praticien en psychothérapie
relationnellepeuvent s'y ajouter quand elles respectent le cadre posé et ne servent qu'à
favoriser le processus psychothérapique.
Mode de communication
Le praticien en psychothérapie relationnelle privilégie la rencontre en présence effective avant toute autre forme de communication à distance quel que soit le média employé. En cas de communication virtuelle nécessitée par les circonstances, il explique les limites de cette modalité et les conditions de son intervention.
Discernement
Le praticien en psychothérapie relationnelle définit ses limites propres compte tenu de sa formation et de ses expériences. Il n'est jamais tenu de s'engager dans un processus de soins psychothérapiques.
Orientation
Quand les demandes ne relèvent pas de sa compétence, le praticien en psychothérapie relationnelle oriente les personnes vers des professionnels susceptibles de répondre aux questions ou aux situations qui lui ont été soumises.
Évaluation
Le praticien en psychothérapie relationnelle ne donne pas de diagnostic ou d'avis à la personne qui le consulte concernant des tiers qu'il ne connaît pas, sauf s'il estime cet avis nécessaire au processus psychothérapique mais avec discernement et à titre de simple hypothèse fondée sur les dires de la personne. Cette disposition ne s'applique pas aux séances de supervision.
Responsabilité
Responsabilité et autonomie
Outre les responsabilités civiles et pénales de tout citoyen, le praticien en psychothérapie relationnelle a une responsabilité professionnelle. Dans le cadre de sa compétence professionnelle, il décide et répond personnellement du choix et de l’application des méthodes et techniques qu'il met en oeuvre et des avis qu'il formule.
Situations de droit commun
Le praticien en psychothérapie relationnelle ne peut se prévaloir du processus psychothérapique pour cautionner un acte illégal. Il est soumis aux obligations de la loi commune. Dans les cas de situations pouvant porter atteinte à l'intégrité psychique ou physique de la personne qui le consulte ou d'un tiers, il évalue avec discernement la conduite à tenir en tenant compte des dispositions légales en matière de secret professionnel, d'assistance à personne en danger et d'obligation de dénonciation de crime.
Indépendance professionnelle
Le praticien en psychothérapie relationnelle ne doit pas accepter de conditions de travail qui porteraient atteinte à son indépendance professionnelle et, notamment, qui l'empêcheraient d'appliquer le présent code de déontologie.
Contrôleurs, superviseurs, formateurs
Le praticien en psychothérapie relationnelle exerçant des contrôles, supervisions ou activités didactiques doit se faire dûment identifier par ses institutions professionnelles.
Règles de confraternité
Aucune pratique ni institution ne pouvant prétendre à l'exclusivité ou à la primauté sur les autres dans la compétence psychothérapique, le praticien en psychothérapie relationnelle est tenu au devoir de réserve et de respect envers ses confrères et envers les autres professionnels de la psychothérapie.
Utilisation du nom
Nul n'a le droit dans un texte informatif ou publicitaire, d'utiliser les nom et titres d'un autre praticien sans son autorisation expresse.
Honoraires
Chaque praticien en psychothérapie relationnelle en exercice libéral fixe lui-même ses honoraires en conscience. Il informe les personnes qui le consultent de leur montant dès les premiers entretiens et s'assure de leur accord.
Locaux
Le praticien en psychothérapie relationnelle doit pouvoir disposer pour son exercice professionnel de locaux convenables permettant de préserver la confidentialité et disposant de moyens techniques suffisants en rapport avec la nature de ses actes professionnels et des personnes qui le consultent.
Information déontologique
Le code de déontologie des praticiens en psychothérapie relationnelle est public. Le praticien en psychothérapie relationnelle le tient à la disposition des personnes qu'il reçoit.